Dans de nombreux cabinets d'avocats, ils sont accrochés au mur : des caricatures encadrées de personnes presque indifférentes au grotesque, mais aussi effroyablement intemporelles et réalistes en robe de justice. Dans leur style unique, les dessins ingénieusement exacts du groupe professionnel "Les gens de justice" ont été créés par l'un des plus grands maîtres de la caricature politique, Honoré Daumier, mort en 1808 à Marseille et en 1879 dans le Valmondois, dans le nord de la France, ainsi que des milliers d'autres dessins. Il n'y a guère d'autre contemporain qui ait empalé les développements politiques et les griefs sociaux français au milieu du XIXe siècle avec un stylo à pointe acérée comme Daumier.
Le fils de Glaser, Daumier, est issu d'une famille où la pauvreté était une condition permanente. Le jeune Daumier a déjà dû travailler dur dans son enfance. Heureusement, son extraordinaire talent pour le dessin a été découvert et encouragé. Daumier, qui était également un lithographe et un sculpteur de talent, a eu la chance d'avoir des moyens de subsistance relativement sûrs à partir de 1831, grâce à un poste plus ou moins permanent de caricaturiste pour le magazine satirique parisien "La Caricature" et son magazine de suivi "Le Charivari". Parmi les célèbres collègues de Daumier dans ces magazines, on trouve Jean Ignace Gérard, dit "Grandville", et Charles-Joseph Traviès. Les archétypes dessinés par Daumier, comme le bourgeois Robert Macaire, ont mis en évidence le vide, la cupidité et la misanthropie des classes aristocratiques et de la haute bourgeoisie, qui se considéraient comme "l'élite", et leur crâne dans la petite bourgeoisie. Une classe politico-économique qui, malgré la chute du royaume en 1848, la Seconde République (1848 - 1852), l'empire de Napoléon III, l'"élite" et la "bourgeoisie". (1852 - 1870) et de la Troisième République qui a suivi, elle est restée essentiellement inchangée. Les critiques acerbes de Daumier à l'égard des dirigeants et de la stupidité l'ont amené à entrer en conflit avec la loi plus d'une fois. Sa célèbre caricature du roi Louis Philippe, qui en tant que glouton ("Gargantua") dévore son peuple, a même conduit à une peine de prison en 1832.
Les dessins en noir et blanc, les gravures sur bois et les lithographies de Daumier sont caractérisés par de nets contrastes entre les ombres et les lumières. Moins connus que ses caricatures sont les 300 tableaux de Daumier engagés dans l'école réaliste de Barbizon, comme "La blanchisseuse" (1863), ainsi que ses sculptures comme le personnage "Ratapoil" (1851). Daumier était bien placé dans l'avant-garde culturelle de son temps. Parmi ses amis et admirateurs, on compte George Sand et Louis Cabat.
Dans de nombreux cabinets d'avocats, ils sont accrochés au mur : des caricatures encadrées de personnes presque indifférentes au grotesque, mais aussi effroyablement intemporelles et réalistes en robe de justice. Dans leur style unique, les dessins ingénieusement exacts du groupe professionnel "Les gens de justice" ont été créés par l'un des plus grands maîtres de la caricature politique, Honoré Daumier, mort en 1808 à Marseille et en 1879 dans le Valmondois, dans le nord de la France, ainsi que des milliers d'autres dessins. Il n'y a guère d'autre contemporain qui ait empalé les développements politiques et les griefs sociaux français au milieu du XIXe siècle avec un stylo à pointe acérée comme Daumier.
Le fils de Glaser, Daumier, est issu d'une famille où la pauvreté était une condition permanente. Le jeune Daumier a déjà dû travailler dur dans son enfance. Heureusement, son extraordinaire talent pour le dessin a été découvert et encouragé. Daumier, qui était également un lithographe et un sculpteur de talent, a eu la chance d'avoir des moyens de subsistance relativement sûrs à partir de 1831, grâce à un poste plus ou moins permanent de caricaturiste pour le magazine satirique parisien "La Caricature" et son magazine de suivi "Le Charivari". Parmi les célèbres collègues de Daumier dans ces magazines, on trouve Jean Ignace Gérard, dit "Grandville", et Charles-Joseph Traviès. Les archétypes dessinés par Daumier, comme le bourgeois Robert Macaire, ont mis en évidence le vide, la cupidité et la misanthropie des classes aristocratiques et de la haute bourgeoisie, qui se considéraient comme "l'élite", et leur crâne dans la petite bourgeoisie. Une classe politico-économique qui, malgré la chute du royaume en 1848, la Seconde République (1848 - 1852), l'empire de Napoléon III, l'"élite" et la "bourgeoisie". (1852 - 1870) et de la Troisième République qui a suivi, elle est restée essentiellement inchangée. Les critiques acerbes de Daumier à l'égard des dirigeants et de la stupidité l'ont amené à entrer en conflit avec la loi plus d'une fois. Sa célèbre caricature du roi Louis Philippe, qui en tant que glouton ("Gargantua") dévore son peuple, a même conduit à une peine de prison en 1832.
Les dessins en noir et blanc, les gravures sur bois et les lithographies de Daumier sont caractérisés par de nets contrastes entre les ombres et les lumières. Moins connus que ses caricatures sont les 300 tableaux de Daumier engagés dans l'école réaliste de Barbizon, comme "La blanchisseuse" (1863), ainsi que ses sculptures comme le personnage "Ratapoil" (1851). Daumier était bien placé dans l'avant-garde culturelle de son temps. Parmi ses amis et admirateurs, on compte George Sand et Louis Cabat.
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